Sommaire
Ostéoporose et ménopause : symptômes et diagnostic
Traitements et prise en charge de l’ostéoporose
Beaucoup de femmes en périménopause ou en ménopause souffrent d’ostéoporose et peinent à soulager leurs symptômes. Concrètement, l’ostéoporose est une baisse de la densité osseuse. Cette maladie peut avoir des conséquences très nettes sur votre qualité de vie, votre autonomie et votre mobilité au quotidien.
Attention toutefois, l’ostéoporose n’est pas une fatalité. Il existe des solutions très concrètes pour retrouver une bonne mobilité, apaiser les douleurs et retarder la dégradation des tissus osseux.
Traitements médicamenteux, médecine alternative, prise en charge holistique et professionnels compétents… on vous dit tout.

L’ostéoporose post-ménopausique est une fragilité osseuse, directement liée à la chute des hormones sexuelles (œstrogènes et progestérone) pendant la ménopause. Cette maladie vous expose à un risque élevé de fractures, en particulier au niveau des poignets, des hanches et des vertèbres.
Concrètement, que se passe-t-il dans le corps ?
En temps normal, vos tissus osseux se renouvellent perpétuellement. Votre organisme trouve naturellement son équilibre entre la création de tissus neufs et la destruction de tissus usés. Deux cellules sont impliquées dans ce phénomène :
Ce système est orchestré par différentes cellules, dont les œstrogènes, la progestérone, les hormones parathyroïdiennes et la vitamine D. Les œstrogènes sont particulièrement impliquées dans ce phénomène, ce qui explique pourquoi les femmes sont plus vulnérables face à l’ostéoporose post-ménopausique.
Selon l’Inserm, la maladie serait même de plus en plus fréquente en France. Elle concerne désormais 40 % des femmes de plus de 65 ans et 70 % des femmes de 80 ans ou plus et serait à l’origine de près de 490 000 fractures chaque année en France.[1]
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Si vous ressentez des douleurs chroniques au niveau du poignet, des vertèbres ou d’autres zones très sollicitées pendant les mouvements du quotidien, cela doit vous mettre la puce à l’oreille. Autre signal d’alerte : les fractures répétées. Si vous souffrez d’ostéoporose, votre corps est fragilisé, vous pouvez vous fracturer un os en chutant seulement de votre hauteur.[2]
La fracture du poignet est la plus répandue, c’est en général à ce moment-là que les femmes consultent pour la première fois. Les médecins l’interprètent comme un premier signe d’une éventuelle ostéoporose : ils l’appellent d’ailleurs la “fracture-alarm”.
Nous vous encourageons vivement à consulter un professionnel dès que vous observez les premiers signes. Certaines fractures sont particulièrement difficiles à guérir, comme la fracture de la hanche ou du col du fémur. Après 50 ans, 1 patiente sur 2 ne retrouve jamais sa mobilité complète après une fracture du col du fémur.
Enfin, si vous perdez en taille (au moins 4 cm), c’est aussi un signe d’ostéoporose.[3] C’est une conséquence directe de la perte de densité osseuse, un nouveau signal pour consulter.
À part les fractures à répétition et les éventuelles douleurs, l’ostéoporose est une maladie plutôt silencieuse. Si vous ne vous blessez pas, vous pouvez facilement passer à côté. Certains symptômes de la ménopause sont bien plus handicapants au quotidien !
En cas de suspicion d'ostéoporose, votre médecin vous proposera de réaliser une ostéodensitométrie (examen à base de rayons X) pour mesurer votre densité minérale osseuse (DMO). [4] À l’issue de cet examen, vous obtenez un score, appelé T-score. Les résultats sont comparés à la moyenne des jeunes adultes :
Cet examen n’est pas systématique pendant la ménopause mais il vous sera recommandé si vous présentez des facteurs de risques ou des fractures. On rappelle une nouvelle fois que ménopause ne rime pas avec ostéoporose : certaines femmes traversent la ménopause sans fragilité osseuse OU souffrent d’ostéoporose avant l’entrée en ménopause.
Les traitements indiqués contre l’ostéoporose peuvent avoir plusieurs actions : soit limiter la perte osseuse, soit stimuler la production osseuse, soit faire les deux.
Si vous souffrez d’ostéoporose liée à l’âge, 6 médicaments sont disponibles pour vous soulager. Ils sont rappelés par la Haute Autorité de Santé (HAS)[5].
Dans le cas d’une fracture, les médicaments de la classe des bisphosphonates :
Pour réduire le risque de fractures :
Pour les femmes, ces médicaments sont tous remboursés par l’Assurance Maladie. Il existe aussi des traitements préventifs, remboursés selon certaines indications précises.
Pour être traitée correctement, rapprochez-vous d’un médecin ou d’un rhumatologue. Il ou elle vous guidera vers la bonne molécule et la bonne posologie en fonction de vos conditions de vie, de votre âge, de vos antécédents médicaux, de votre IMC…
Pas toujours facile de savoir quel professionnel consulter si vous souffrez d’ostéoporose. L’approche pluridisciplinaire permet véritablement de soulager les symptômes les plus handicapants et de retrouver une bonne mobilité au quotidien.
Votre équipe médicale doit être composée d’un :
“La vitamine D est essentielle à l’absorption intestinale du calcium et à la minéralisation osseuse. Elle joue un rôle important également dans les fonctions neuromusculaires. Une insuffisance vitaminique D est très fréquente chez les femmes ménopausées souffrant d’ostéoporose ainsi que chez la personne âgée.”[6]
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Faut-il faire de l’exercice physique quand on souffre d’ostéoporose ?
Contrairement aux idées reçues, l’exercice physique est un excellent moyen de préserver votre densité osseuse et lutter contre l’ostéoporose post-ménopausique. Même si vous souffrez déjà de la maladie, les professionnels de santé vous invitent à poursuivre une routine sportive.
D’ailleurs, selon la Haute Autorité de Santé, c’est une priorité absolue.
“Avant d’instaurer un traitement contre l’ostéoporose, il convient :
Plusieurs points positifs à la pratique d’une activité physique : vous renforcez votre musculature, prévenez les chutes grâce à une meilleure stabilité et améliorez la circulation du sang. Inutile de pratiquer du sport à haute intensité, au moins 30 minutes d’activité quotidienne à intensité moyenne suffisent. En plus, c’est excellent pour lutter contre les troubles de l’humeur et le risque de dépression à la ménopause.
Pendant la ménopause, vous êtes exposée à une multitude de symptômes incommodants : bouffées de chaleur, troubles du sommeil, irritabilité, fatigue chronique, douleurs articulaires… L’ostéoporose n’est pas systématique mais très répandue chez les femmes de 50 ans et plus.
Dès aujourd’hui, adoptez les bons réflexes pour vous préserver et prendre soin de votre squelette : luttez contre la sédentarité, assurez votre apport en vitamine D et soyez attentive aux premiers signes annonciateurs. Dès que vous en ressentez le besoin, consultez un professionnel de santé et exposez-lui vos symptômes, il ou elle saura vous guider vers la meilleure prise en charge.

Coline Levin
Rédactrice spécialisée en santé de la femme
Sources
[1] Ostéoporose, Des os fragilisés à risque de fracture, Inserm, 2023
[2] L’ostéoporose, Société Française de Rhumatologie, 2022
[3] Grandes maladies : l’ostéoporose, Société Française de Rhumatologie, 2022
[4] Comment diagnostiquer l’ostéoporose ?, Société Française de Rhumatologie, 2022
[5] Prévention, diagnostic et traitement de l’ostéoporose, Haute Autorité de Santé, 2006
[6] Vitamine D dans la prise en charge des patients avec ostéoporose : suffisante ou nécessaire ?, Serge Ferrari, Revue Médicale Suisse,2007
[7] Les médicaments de l’ostéoporose, Evaluation des technologies de santé - Mis en ligne le 15 mai 2019 - Mis à jour le 24 janv. 2023

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