Les infections urinaires

Amytis Heim

Interne en gynécologie

Sommaire

> Pourquoi a-t-on plus d’infections urinaires au moment de la ménopause ?

> Comment reconnaître une infection urinaire simple ?

> Infections urinaires : comment les prévenir et les traiter ?


La ménopause arrive souvent avec une panoplie de symptômes, tels que des bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur ou une sécheresse vaginale. Parfois, elle provoque aussi l’apparition d’infections urinaires récidivantes, qui peuvent être embêtantes à gérer au quotidien !

Pourquoi a-t-on plus d’infections urinaires au moment de la ménopause ?

La baisse du taux d’oestrogènes lors de la ménopause entraîne une atrophie vulvo-vaginale. Cette dernière, peut être à l’origine de sécheresse vaginale, de brûlures au niveau vulvaire et de douleurs durant les rapports sexuels.

Elle peut aussi être à l’origine de problèmes urinaires, tels que des infections urinaires ou des envies plus fréquentes d’uriner. En effet, la couche superficielle de l’urètre possède comme celle du vagin des récepteurs aux oestrogènes. La baisse du taux d’oestrogène lors de la ménopause provoque une diminution des bactéries protectrices de la flore uro-génitale, appelées lactobacilles. Ceci favorise la colonisation de la flore par des bactéries responsables d’infections urinaires, telles que l’Escherichia Coli.

La descente d’organe (autrement appelée “prolapsus génital”) et l’incontinence urinaire, symptômes plus fréquents après la ménopause, peuvent également favoriser les infections urinaires.


Comment reconnaître une infection urinaire simple ?

Elle se manifeste par des envies pressantes et plus fréquentes d’uriner, ainsi que par des brûlures et douleurs lors des mictions. Elle n’est pas accompagnée de fièvre. On peut également faire une bandelette urinaire pour aider au diagnostic.

Infections urinaires : comment les prévenir et les traiter ?

Le traitement principal d’une infection isolée est un antibiotique, généralement pris en une seule dose.

Pour les infections urinaires récidivantes, plusieurs méthodes existent pour les prévenir :

L’adaptation de l’hygiène de vie peut suffire à éviter certaines infections urinaires. En suivant de simples règles telles que boire au moins 1,5L d’eau par jour, ne pas retenir son urine en allant bien aux toilettes à chaque envie, et régulariser son transit.

Le jus de canneberge ou des extraits de canneberge pris en comprimés quotidiennement peuvent diminuer la fréquence des infections.

Lorsqu’elles sont accompagnées de sécheresse ou d’inconfort vaginal, un traitement local par oestrogène peut améliorer la trophicité vulvaire et diminuer les risques d’infection. Si l’on préfère des traitements sans hormones, il existe également des hydratants vaginaux non hormonaux à base d’acide hyaluronique ou de polycarbophile et glycérine.

Si vous souhaitez vous informer davantage sur le sujet, retrouvez dans l'application Omena beaucoup d'articles complets !


Télécharger Omena

80% des utilisatrices Omena déclarent que l'application les aide à se sentir mieux physiquement et/ou émotionnellement

après 2 semaines d'utilisation.

Les articles qui pourraient vous intéresser

Les rapports sexuels douloureux

Quand survient la ménopause, 30% des femmes se plaignent de sécheresse vaginale et de rapports sexuels douloureux. Ce chiffre est certainement...

Les troubles de l'humeur

A la ménopause, on recense tout un panel de bouleversements psychologiques chez la femme : des sautes d’humeur, une anxiété exacerbée...

Les douleurs articulaires

La chute du niveau d’oestrogènes constitutif de la ménopause peut accentuer des douleurs articulaires existantes ou en créer de nouvelles..

Newsletter

Des conseils, de nouveaux contenus sur l’app... tout pour vous accompagner

durant cette période de votre vie.